L'état général du Muche n'étant pas terrible ces derniers temps, j'ai décidé de me prendre enfin une journée tranquille ! J'ai fait la grasse mat', me suis goinfré de tresse au nutella, ai lu des magazines en fumant des clopes. Maintenant je prends le temps pour la première fois depuis 10 jours de taper quelques lignes sur ce joueb, puis je file au bistro regarder la demi-finale Biarritz vs Toulouse au bistro avec des copains. En voilà un programme qu'est sympa :))

Exactement ce qu'il me fallait après 2 semaines de merde (oui, c'est maintenant que je vide mon sac. Fuyez !).

Au boulot, c'est le gros stress : on a un projet important (j'attends ce jour béni où on me donnera un projet pas important...) à terminer pour dans 4 semaines. Si on arrête de prendre du retard, on pourra peut-être le terminer dans 6 (et avec un peu de bol en plus). Il se murmure que des têtes vont tomber, et au lieu de se serrer les coudes, tout le monde cherche à se refiler les responsabilités de l'échec monumental qui se profile. A commencer par nos chers managers, bien sûr. Ces *"+ç*&"%+ cherchent naturellement à faire trinquer les ingénieurs, et ceux-ci n'osent pas vraiment faire front et cherchent à noyer le poisson. Tout le monde est prêt à se sauter à la gorge, une vraie ambiance de pré-Saint-Bathélémy !
D'ailleurs, en prenant ce week-end au lieu d'aller bosser comme il me l'a gentiment été demandé, je risque de faire partie de la première charette de condamnés. Mais il se trouve que j'ai déjà bossé le week-end passé, que j'ai acumulé 110 heures sup depuis le 1er janvier, et qu'il y a encore 15 jours de vacances que je n'ai pas pris l'année passée. Et là, j'ai envie de prendre ce week-end. Tant pis pour eux si ils sont à la bourre, ils n'avaient qu'à pas tout promettre pour avant hier à leur chefs et clients.

En plus, ça ne se passe pas très bien ces jours-ci avec ma copine. On était censé se prendre un appart ensemble cet été, et maintenant, elle ne veut plus. Elle n'est pas/plus sûre. Ca fait plus de 3 ans qu'elle n'est pas sûre, et là, je commence à en avoir sérieusement marre. Non seulement je ne sais plus quoi faire pour la rassurer et la rendre heureuse, mais je ne sais même plus si j'en ai vraiment envie.

Alors voilà, même si mon petit monde de Muche moyen s'agite ou vacille, et ben moué, j'en ai ras-le-bol de m'en inquiéter. Arrivera ce qui doit arriver, moi je me prends un week-end loin du boulot, de la famille et de ma copine. Aujourd'hui, c'est rugby+baby-foot au bistro. Demain j'irai probablement faire un petit tour en montagne pour suer les toxines que je vais accumuler tout à l'heure, et m'aérer un peu.
Je crois que j'ai vraiment besoin d'air...