Des fleurs partout, sur les arbres, sur les murs, dans les prés. Odeurs d'herbes coupées, vent tiède, chaleur. Souvenirs émus qui remontent.

Saison oblige, y'a tellement d'hormones dans l'atmosphère que j'en ai presque les yeux qui piquent. On dirait que les gens sortent d'un état de semi-hibernation. Jupes courtes, décolletés plongeants, bouffes au resto, apéros-terrasses, premières grillades, verrées le soir chez untel ou unetelle, nouvelles connaissances, sourires..., ça dragouille, ça glandouille.

Enfin plutôt, ça aimerait bien glandouiller : je sors d'une bourre incroyable au boulot. Incertitude, espoirs de promotion, de gain substantiels, ... il devrait y'avoir pas mal d'échéances plus ou moins décisives ces prochains jours. Pour autant que ce qui se passe à mon travail puisse mériter le qualificatif de décisif (les tribulations d'une petite SSII, c'est pas franchement très décisif pour l'histoire de l'humanité, ni même vraiment pour celle du Muche). Certains se plaignent de devoir bosser le lundi de pentecôte, moi j'ai bossé ce lundi-là, et aussi les deux week-ends qui l'ont précédé. Difficile à concilier avec une vie sociale active, or j'ai très besoin d'une vie sociale un minimum active. Heureusement, j'ai trouvé la solution : il suffit de dormir moins, et espérer récupérer un w-e où je ne bosserai pas. D'ailleurs ce w-e je ne devrais pas avoir trop de boulot, ce qui tombe bien vu que le manque de sommeil et les excès de tous genres (enfin presque) commence à m'user sérieusement. Et de toute façon, je me casse dimanche à Paris dimanche. Je devrais pouvoir me reposer un peu.

A part ça J'ai découvert que petit J. était un peu poète sur les bords. Je le connaissais surtout comme ça :




Mais son photolog est plein de bonnes surprises... je vous laisse découvrir.