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Pas grand chose sur à peu près rien
Week-end de mariage, première partie
--> Jeudi + Vendredi
Long week-end chargé : Jeudi soir à Aarau, Vendredi soir à Paris, Samedi soir à Trifouillis-les-oies, Dimanche soir à Neuchâtel, et Lundi matin à Zurich.

Commencons par le commencement.

Jeudi après-midi, départ à Aarau voir Miss C. et D, son copain. D a eu un accident de parapente, il a les pieds en morceaux et une vertèbre explosée. Un meccano lui sort du pied gauche et les médecins ont beaucoup hésité avant d'opérer son pied droit (ils se sont finalement décidés à prendre un bout d'os de sa hanche pour lui faire une greffe vers le talon). Son dos a lui aussi été opéré. Ce type m'hallucine par sa capacité à garder un moral de fer : on ne sait pas s'il pourra récupérer ses pieds complètement, il a tellement mal qu'il n'arrive pas à dormir, mais il parle comme s'il avait juste eu un peu la crève et qu'on lui avait donné une aspirine. Chapeau.

Le soir je mange une raclette avec Miss C., quelques potes se ramènent, on boit un peu d'oeuil de perdrix, puis quelques bières puis encore quelques autres quand ils sont partis. On discute une bonne partie de la nuit on on finit par se coucher un peu après 4h du mat, quand on a fini toutes les clopes de la baraque. Le lendemain 7h30, Miss C se lève pour aller au boulot, et comme il fait grand beau et que je n'arriverais plus à dormir, je me lève aussi.

Mon père me téléphone pour me dire que finalement il prendra la train et que je n'ai pas besoin de venir le chercher. Petit déjeuner, aspirines, et en route pour Paris. Il est tôt, je ne suis pas pressé et je décide de passer par Mulhouse et de ne rejoindre l'autoroute qu'à Langres, non sans avoir d'abord acheté des chocolats pour ma grand-mère. L'Alsace est super jolie, les routes bien dégagées, et je flâne donc un peu, m'arrête 2-3 fois prendre des cafés pour me sortir la tête du cul, et découvre avec surprise qu'une chaine de supermarchés s'appelle ATAC. Le temps magnifique se réchauffe lentement mais sûrement, de 20° le matin à Aarau, on passe à 30° à Belfort. Là je commence à avoir chaud vu qu'il n'y a pas de clim dans mon monstre d'acier rutilant (une Citroën AX de 1990, avec pas moins de 4 vitesses, et 270000km au compteur !), et les chocolats que j'ai acheté transforment gentiment en un seul chocolat géant. Comme j'étais un peu barbouillé le matin, je ne commence à avoir faim qu'un peu après 13h, problème : entre Belfort et Vesoul, y'a pas grand-chose comme restos. Je finis par voir une enseigne, m'arrête, et constate avec déception que l'auberge est en cours de réfection. Le patron est en train de manger des grillades avec les ouvriers et me propose quelques saucisses avec eux. Il m'offre aussi l'apéro, un café, et un coup de gnôle maison (quelque chose comme de la prune dans du kérosène, en plus fort). On discute un peu, puis il refuse que je le paye (je profite donc de ce post pour lui faire de la pub : vous qui passez sur la N19, sachez qu'à environ 30km de Vesoul il y aura bientôt "Le coup de bol", un resto dont le patron est vachement sympa et serviable). Malgré un paquet presque entier de Stimorols, je garde un arrière goût de prune-kérosène dans la bouche au moins jusqu'à Troyes, où je m'aperçois je je suis en train de prendre un coup de soleil sur le bras gauche vu que je roule la fenêtre ouverte depuis le début. Tant pis, je continue jusqu'à Paris. Surprise ! ça roule bien sur le périph' et j'arrive sans encombres (un peu fatigué quand même) chez ma grand-mère.

Elle a préparé sa fameuse citronnade spécialement pour moi. On discute un peu, elle me gronde parce que ça fait trop longtemps que je ne suis pas venu (faut que je fasse gaffe, si je ne viens pas la voir plus souvent, elle ne me fera plus de citronnades ni de crêpes). Je lui offre le mono-chocolat-géant, et elle me demande pourquoi je n'ai pas pensé à lui prendre une paille avec. Elle me dit que c'est la panique dans la famille, que les préparatifs du mariage n'en finissent pas, qu'on a pas besoin de faire tant d'histoires pour se marier quand ça fait déjà 7 ans qu'ont est ensemble, qu'elle a 85 ans et qu'elle aimerait bien qu'on arrête de lui casser les pieds avec ces fanfreluches, non mais sans blague. Le soir arrive, mes parents aussi, je vais dormir chez une de mes tantes (oui, c'est une famille nombreuse), mais pas de bol : ils sont à la bourre dans leurs préparatifs, et il y a trop de bordel pour aller dormir. J'en profite pour discuter un peu avec leur fille, ma plus jeune cousine. Elle a maintenant 16 ans, c'est devenu une grande blonde aux yeux bleus très jolie, et elle fait tourner ses parents en bourrique. A 1h, je peux enfin aller me coucher, mais il faut être à 9h15 le lendemain chez les parents de la mariée pour faire des photos.

Comme on est 4 à utiliser la salle de bains, dont une sacrée coquette, on se lève à 6h 30 le matin et j'ai la tête dans le cul. Je traîne un peu, prends la salle de bains en dernier. Evidemment il n'y a plus d'eau chaude, je me coupe en me rasant, et en essayant de prendre mon petit déjeuner en moins de 5 mn, je renverse mon café. Heureusement tout le monde comprend que ce matin, il ne faut pas trop me faire chier. J'enfile mon costume, tout le monde est prêt ? On peut y aller ? Nan, ma cousine se maquille. Ca lui prend une demi-heure, ses parents stressent, moi je me rendors sur le canapé. Quand finalement tout le monde est prêt, on décolle, et on arrive même pas trop à la bourre parce que ça roulait bien et que j'ai trouvé une place tout de suite.

Là on rentre dans l'ambiance mariage, ma cousine qui se marie est cloîtrée dans sa chambre avec une maquilleuse et une coiffeuse (oui, ce n'est pas n'importe qui, n'est-ce pas ?), le père est surexcité, la mère cavale partout. Il y a des amis au père : un couple de gens aussi snobs que sa fille, et leurs 3 fils. Y'en a quand même un qui est sympa, c'est un polytechnicien à qui on a demandé de venir en grand uniforme, il râle parce qu'il meurt de chaud, et c'est le seul à s'exprimer sans faire de manières et à ne pas se mettre à parler de lui au bout de 30 secondes. Il y a aussi un autre couple de snobinards qui parlent un peu trop fort à mon goût. Ils ont un fils de 7 ou 8 ans intenable et une petite fille de 2 ans super-timide. Je lui fais des grimaces, à dada-sur-mon bidet, et elle décide de monter sur mon pied et de ne plus lacher ma jambe (je vous avais bien dit que j'avais la cote avec les gosses). C'est marrant, mais c'est plus dur de conserver une démarche élégante. On fait les photos, puis on décolle, direction la mairie du XV ième arrondissement...

La suite suite au prochain numéro ;-)
Ecrit par polo_troula, le Lundi 19 Juillet 2004, 18:30 dans la rubrique "Glop".